
Bonne Année 2022 !
ACTUALITES
Variation pluridisciplinaire autour de
La Nuit transfigurée d’Arnold Schoenberg

Le projet Une Nuit Transfigurée est né de la rencontre d’Agnès Pyka, premier violon de l’ensemble, avec David Thelim, peintre marseillais, et d’une envie commune de faire dialoguer leur art.
« Ce qui m’a tout de suite frappée dans la peinture de David Thelim c’est bien entendu la beauté des toiles mais plus précisément la tension, l’angoisse, ces personnages qui se répètent sans n’être jamais les mêmes, la forêt qu’ils créent, tellement similaire dans mon imaginaire au début de la Nuit Transfigurée de Schoenberg. »
18 Janvier 2022
La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée (77)
PROGRAMME MUSICAL
Arnold Schönberg :
Verklärte Nacht (La Nuit Transfigurée) pour sextuor en cordes en ré mineur, Opus 4 (1899)
Alexander Von Zemlinsky
Quintette à cordes, 1er mouvement (1894)
Quatuor n°1 op. 4, 1er mouvement (1896)
Quatuor n°4 op. 25, 3ème mouvement (1936)
Graciane Finzi
Espaces saturés (2020) et Le Pays d’avant naître (2020), sextuor à cordes, composition originale
Directrice artistique de l’ensemble et premier violon : Agnès Pyka
Mise en scène : Alain Fromager
Vidéo : Baptiste Klein
Peinture : David Thelim
Composition : Graciane Finzi
Lumières et régie générale : Maurice Fouilhé
Avec : L’ensemble Des Équilibres en sextuor à cordes
Agnès Pyka, premier violon | Jacques Gandard, second violon | Cécile Grassi, alto François Martigné, alto | Caroline Boïta, violoncelle | Guillaume Martigné, violoncelle
Elle : Prunelle Bry
Lui : Tristan Benon

JOHAN FARJOT
LOVESCAPES
Alpha Classics | Sortie le 7 Janvier 2022
Communiqué de presse
Communiqué de presse2
Lovescapes – « paysages d’amour » – La musique de Johan Farjot prolonge les résonances intérieures des très beaux poèmes de David Tepfer, faites de frémissements et douleur d’amour. Sur la route des 88 temples de l’île de Shikoku au Japon, le piano de Johan Farjot ou celui de David Kadouch, avec la complicité du violon de Geneviève Laurenceau, de l’alto d’Arnaud Thorette, de la flûte de Mathilde Calderini déploie un kaléidoscope d’émotions servi par les voix magnifiques de Sandrine Piau, Stanislas de Barbeyrac, Delphine Haidan, Ambroisine Bré, Jeanne Gérard… et la participation exceptionnelle de Rosemary Standley : « C’est un projet polyglotte, qui correspond à mon esthétique, dit Johan Farjot, influencée par la musique américaine (les minimalistes ou Aaron Copland dont les paysages sonores sont là, en arrière-plan). Mais je reste marqué par l’école française et j’assume cet héritage tonal, maintenant que la guerre des « atonals » contre les « tonals » est derrière nous. »

LES FEMMES DANSENT
Axia Marinescu, piano
Marie Jaëll, Pauline Viardot, Elisabeth Jacquet de la Guerre, Sophie Lacaze, Germaine Tailleferre, Cécile Chaminade, Louise Farrenc, Mel Bonis
Label Klarthe Records
Sortie DIGITALE le 29 octobre 2021 – Sortie PHYSIQUE le 14 janvier 2022
Communiqué de presse
La naissance et l’itinéraire parcouru par la musique française de danse pour piano, à travers la vision sensible et passionnée des femmes compositrices, voilà l’ambition artistique de cet enregistrement. Expression intime du rythme qui donne la vie, la danse s’apparente à la musique par sa mobilité et sa fragilité dans le temps, mais se distingue aussi comme un reflet de la grâce et de l’élégance, propre à l’Éternel féminin.
Concert de sortie
Dimanche 30 janvier à 11h00 – Salle Gaveau
Quatuor Anches Hantées
Le souffle des 20 ans !

En 2001, quatre amis instrumentistes encore étudiants, décidèrent de constituer un ensemble de clarinettes. D’emblée enthousiaste, l’accueil du public les conforta dans leur choix : la belle aventure du Quatuor Anches Hantées commençait !
Deux décennies plus tard, la formation a atteint un niveau de reconnaissance, de diffusion et de notoriété que peu d’ensembles à vent ont connu ou connaissent à ce jour.
Une relation forte et singulière
« Le Quatuor Anches Hantées démontre une extraordinaire souplesse et se plie aux plus étonnantes exigences techniques » (Diapason) : si les commentateurs s’accordent pour louer l’exceptionnel degré d’aboutissement technique et musical de l’ensemble, son succès tient beaucoup aussi à la relation aussi forte que singulière que, pas à pas, il a su nouer avec l’auditoire.
A la chaleur et la conviction que les Anches Hantées apportent à la transmission de la musique, s’ajoute l’atout de programmes aussi cohérents qu’originaux, qui ont contribué à attirer un public novice à la musique dite « classique ».
Ainsi, dans sa recherche de formes de concert plus ouvertes, le quatuor n’a-t-il pas hésité par exemple à associer musique et bande dessinée pour un spectacle très applaudi avec Philippe Geluck en 2011. Plus récemment, c’est avec le comédien Jean Manifacier que les musiciens ont travaillé pour « Ma Mère l’Oye », un « Voyage au Pays des Contes » qui illustre l’importance qu’ils accordent depuis toujours au jeune public.

« Opéra sans Diva », disque des 20 ans
Le 20ème anniversaire du Quatuor Anches Hantées ne pouvait aller sans un nouveau disque. « Opéra sans Diva », son neuvième enregistrement, marque ce cap symbolique avec un programme qui, de Strauss à Chostakovitch en passant par Verdi, Massenet, Puccini ou Saint-Saëns, emporte l’adhésion par son lyrisme, son relief et son souffle.
Le souffle des 20 ans d’un ensemble (avec Nicolas Châtelain et Sarah Lefevre, clarinette/ François Pascal, cor de basset /Elise Marre, clarinette basse) débordant de nouveaux projets pour 2022, que ce soit « Fanny M. », hommage à Fanny Mendelssohn, ou « Strauss and Co », programme autour du Roi de la valse et d’autres auteurs épris de la danse à trois temps.
ARTISTES
Marzena Diakun

Envol madrilène
Entre 2015 à 2016, Marzena Diakun s’est fait connaître et apprécier d’un large public, tant en France qu’à l’étranger, grâce à divers concerts avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France dont France Musique et Arte TV ont assuré la diffusion (parmi lesquels une version de concert très remarquée de La Ville morte de Korngold en janvier 2016).
Depuis lors, la carrière de l’artiste polonaise a connu un considérable essor international avec de nombreuses invitations à la tête de formations réputées. Particulièrement intense et convaincante, la rencontre avec l’Orchestre de la Comunidad de Madrid (ORCAM) a conduit à la nomination de Marzena Diakun comme Directrice artistique et Cheffe principale – le premier poste permanent de sa carrière. Sa prise de fonctions sera effective à la rentrée prochaine : le 16 septembre s’ouvrira une saison 2021-2022 dont une conférence de presse en distanciel dévoilera le contenu le 25 juin.
Très occupée en deçà des Pyrénées, Marzena Diakun n’en oublie pas pour autant la France où on la retrouvera à diverses reprises au cours de la saison à venir : Orchestre de chambre de Paris (10 nov.), Orchestre de l’Opéra de Toulon (3 déc.), Orchestre national du Capitole de Toulouse (18 déc.), Orchestre Philharmonique de Radio France (10 fév., dans le cadre du Festival Présences), Orchestre Pasdeloup (12 mars et 16 juin), Orchestre national d’Île-de-France (2 et 3 juillet).
Autant d’occasions d’apprécier une cheffe dont l’art conjugue de la plus enthousiasmante façon énergie et poésie, précision et expressivité.
Fanny Clamagirand
violon

Fanny Clamagirand s’impose depuis plusieurs années comme la révélation du violon français.
Son élégance, son jeu brillant, ses interprétations mêlant sensibilité et autorité ont été salués de nombreuses fois par la critique. Son engagement et son talent sont soutenus par de nombreuses organisations et de grandes personnalités, en particulier Anne-Sophie Mutter.
CONCERTS
∙ 21 janvier 2022 à 20h30 – Challans – Salle Louis Claude Roux / SCHUBERT Orchestre National des Pays de la Loire dir Alexander Rudin
∙ 22 janvier 2022 à 14h – Les Sables d’Olonne – Les Atlantes / SCHUBERT Orchestre National des Pays de la Loire dir Alexander Rudin
∙ 22 janvier 2022 à 20h30 – Fontenay-le-Comte – Espace René Cassin (Grande Halle) / SCHUBERT Orchestre National des Pays de la Loire dir Alexander Rudin
∙ 23 janvier 2022 à 19h30 – La Folle Journée en Région – Saint-Nazaire – Théâtre / SCHUBERT Orchestre National des Pays de la Loire dir Alexander Rudin
∙ 28 janvier 2022 à 21h – Cité Internationale des Congrés – Auditorium Spaun / MENDELSSOHN, Orchestre de Pau Pays de Béarn, dir. Fayçal Karoui
∙ 29 janvier 2022 à 15h45 – Cité Internationale des Congrés – Salle von Schwind / SCHUBERT/ERNST avec David Bismuth
∙ 30 janvier 2022 à 17h – Cité Internationale des Congrés – Salle von Schwind / SCHUBERT/ERNST avec David Bismuth
∙ 5 février 2022 à 19h30 – Allemagne – Garmisch-Partenkirchen – Strauss Institute / BEETHOVE, SAINT-SAËNS, VOLKMANN, FRANCK avec David Bismuth
Lydia Jardon
Piano

Engagement ! Un seul mot suffirait presque pour décrire la personnalité de Lydia Jardon qui, jamais, n’a compté son temps ni son énergie dès lors qu’il s’agissait de remettre à l’honneur un compositeur oublié, de soutenir les jeunes talents ou la place des femmes dans le monde musical. Cette ardeur quasi militante, l’aurait-elle reçu en héritage ? C’est ce que la pianiste, elle-même, revendique, célébrant la mémoire de ses deux grands-pères : un capitaine de l’armée républicaine espagnole, farouche combattant de Franco, contraint à fuir son pays afin d’échapper à la captivité et un député communiste de l’Allier, emprisonné pour avoir fait partie du groupe des parlementaires ayant refusé d’accorder les pleins pouvoirs à Pétain. « L’un et l’autre m’ont appris à donner le même sens aux mots liberté et responsabilité. Grâce à eux je sais également qu’il est indispensable d’aller jusqu’au bout de soi-même pour se réaliser » avoue-t-elle
SAISONS ARTISTIQUES
31e saison de Philippe Maillard Productions
2021 / 2022

Après un trentième anniversaire très attendu mais mis entre parenthèses en raison de la crise sanitaire, la 31e saison de Philippe Maillard Productions est l’occasion de conjurer la tristesse des nombreuses annulations passées, et de se retrouver pour partager l’émotion de la musique. Tout ce qui faisait la fierté de la 30e saison sera présent dans la 31e, car nous avons à cœur de vivre un an plus tard ces rencontres manquées et bien d’autres choses encore !
Le Théâtre Grévin, la Salle Cortot, la Salle Gaveau, l’Église Saint-Roch et l’Oratoire du Louvre, avec une échap- pée vers le Café de Danse : autant de lieux qui accueilleront nos retrouvailles avec les artistes les plus fidèles de nos saisons, comme Philippe Jaroussky, Philippe Herreweghe, Christina Pluhar, Jordi Savall, Sigiswald Kuijken, Alexander Paley, Denis Pascal (qui vient avec ses deux talentueux fils), The King’s Singers ou encore Eduardo Egüez aux côtés de La Chimera, dont on célèbrera le 20e anniversaire.
La 31e saison sera aussi celle de l’avenir, avec de jeunes talents en pleine conquête du milieu musical : les chanteurs Benjamin Appl, Carlo Vistoli et Alexander Chance, le pianiste Nathanël Gouin ou encore le claveciniste Justin Taylor avec son ensemble Le Consort.
La transmission sera l’un des maîtres mots, avec la présence de musiciens arrivés maintenant au sommet de leur art qui rendront hommage à leurs maîtres. Pierre Hantaï proposera notamment un concert en hommage à Gustav Leonhardt, tandis que Lea Desandre, Thomas Dunford et Théotime Langlois de Swarte inviteront celui à qui ils doivent tant : William Christie.
Trois fils conducteurs seront également à suivre. La voix de contre-ténor sera très présente, emblématique du répertoire baroque. On aura par ailleurs la chance d’entendre un très vaste florilège de l’œuvre de Chopin par les trois pianistes Gaspard Dehaene, François Dumont et Emmanuelle Swiercz-Lamoure. Enfin, deux ensembles néérlandais du plus haut niveau se produiront : l’Orchestre du XVIIIe siècle créé par le regretté Frans Brüggen et l’ensemble Prjct Amsterdam.
Vous l’avez compris, étoiles montantes et personnalités incontournables de la scène musicale se succèderont dans cette saison pour nous apporter du plaisir, du rire, de la mélancolie, de la folie, de la joie… Tous les sentiments que l’art a le pouvoir de magnifier. C’est avec un bonheur immense que nous les attendons, et que nous vous attendons, de nouveau, dans nos salles de concert !
www.philippemaillardproductions.fr
19 janvier 2022 à 20H30 – Salle Cortot
Sigiswald, Barthold et Sara Kuijken / Jérôme, Marc, et Pierre Hantaï
Marais, Couperin, Bach, Rameau
21 janvier 2022 à 20H00 – Café de la Danse
Maryam Chemirani, chant / Sylvain Barou, flûtes / Bijan Chemirani, percussions / Keyvan Chemirani, percussions
Hâl, le Voyage amoureux
24 janvier 2022 à 20h30 – Salle Gaveau
Franco Fagioli, contre-ténor / Gabetta Consort / Andrés Gabetta, violon & direction
Händel, Vinci
PIANO ****
Des concerts d’exception depuis 1967

La programmation de Piano**** constitue chaque année un moment très attendu. La saison 2021-2022 ne fait pas exception à la règle et démontre une nouvelle fois le souci de présenter au public de la Philharmonie ou du Théâtre des Champs-Elysées des moments de beauté pure où l’exigence se dispute à l’émotion. On y retrouve l’illustration des choix qui ont fait la réputation de cette série depuis plus de cinquante ans dans le paysage musical parisien.
Daniel Barenboïm sera présent à la Philharmonie de Paris à plusieurs reprises pour décliner son art que l’on sait sans limite.
Piano**** accueillera, comme à l’accoutumée, les géants du clavier qui font le bonheur des scènes internationales. Se succéderont entre autres : Elisabeth Leonskaja, Sunwook Kim, Valentina Lisitsa, Nelson Freire, Rafal Blechacz, Sir András Schiff
CONCERT
Arcadi Volodos, piano
Schubert, Schumann
Mardi 1er février — 20h30
Grande salle Pierre Boulez – Philharmonie

CDs
Label Klarthe

« Voyage avec un violon seul »
Agnès PYKA, violon
Alors que le premier confinement nous contraignait à lʼisolement, jʼai eu envie de mʼéchapper, de me balader avec mon instrument. Une balade en solitaire puisque privée de mes compagnons chambristes… en tête à tête avec mon violon, pour explorer, rêver.
Dans mes recherches, la Sonate-Monologue d’Aram Khatchaturian m’est alors apparue comme l’exacte incarnation musicale de ce que je ressentais alors.
Dans cette pièce écrite à la fin de sa vie et très peu entendue dans les salles de concerts, Aram Khatachaturian a imaginé ce barde, qui cherche, improvise selon lʼhumeur, transmet la poésie et la beauté, libre mais seul. Passacaille signifie « passar » marcher, « calle » dans la rue. Une autre ballade en somme, que la Passacaille et variations de Thierry De Mey, rencontré il y a quinze ans aux Subsistances à Lyon et dont le travail mʼa tout de suite fascinée.
Cette magnifique pièce écrite pour et par la danse (Thierry est le frère de Michèle Anne De Mey, la chorégraphe), est construite comme une suite de danses baroques, toujours éminemment rythmique, écho de la sonate pour violon seul de Béla Bartok et des partitas de Jean Sébastien Bach.
Issue de la partita numéro deux, mouvement le plus long des sonates et partitas, la Chaconne, cette danse lente, grande sœur de la passacaille, est le rêve de tout violoniste : une pièce maîtresse de lʼœuvre pour violon seul. Je lʼai imaginée sur instrument moderne mais en respectant les articulations de la période baroque. Explorer ainsi ce répertoire, en associant les sonorités de mon violon aux règles incontournables de lʼinterprétation baroque est une autre forme de voyage, qui nous projette vers l’avant … Toujours en mouvement, toujours en balade.

« Canto di Speranza » – Quatuor Psophos
Nicolas BACRI – Quatuors à cordes n°7-8 & 9
« Canto di Speranza »
Les quatuors à cordes de Nicolas Bacri, auteur de onze quatuors à ce jour, sont au coeur de la pensée du compositeur et illustrent parfaitement ce quʼil déclara en 2009 : “Pourquoi ne pas envisager la création contemporaine en tant que recréation dʼune modernité dont les origines seraient à chaque fois réinterprétées, “rejouées”, considérées sous lʼangle dʼun “traumatisme originel”, dʼun jaillissement à chaque fois nouveau au sein de la tradition, dʼune tension esthétique parfois exacerbée, parfois apaisée et qui réinventerait à chaque fois la nature de sa rupture avec la tradition tout en sʼappuyant sur elle ?
Considérés de ce point de vue, Tippett, Chostakovitch, Britten, Dutilleux, Weinberg, Simpson, Fricker, Mennin, Kalabis ou Leighton pour ne citer que quelques-uns parmi les plus brillants compositeurs sʼétant illustrés dans la seconde moitié du XX° Siècle comme nʼayant pas participé à lʼavant-garde Darmstadtienne, mais ayant intégré à leur langage certains éléments provenant de lʼécole de Vienne, apparaissent comme des figures majeures de la modernité contemporaine.
Cʼest dans cette filiation que je me reconnais ; cʼest dans cette vision porteuse dʼéquilibre dans le dérèglement, et de dérèglement dans lʼéquilibre que je travaille ; cʼest à cette “intranquillité” permanente à laquelle je me résigne.”

O Sidera
Ensemble IRINI
quintet mixte a capella
Sortie : 15 octobre 2021 – Label : Paraty
Version féminine du prophète, la figure de la Sybille a inspiré à Roland de Lassus un recueil de chants d’une profondeur et d’une sensibilité saisissantes. S’appuyant sur des textes énigmatiques annonçant la venue du Sauveur, le compositeur se montre tout aussi prophétique dans son écriture dont l’originalité et le caractère étrange fascinèrent ses premiers auditeurs, au premier rang desquels, le Duc Albert V de Bavière.
L’ensemble Irini nous offre une interprétation onirique et envoutante de ces chants mis en regard avec des pièces liturgiques de Constantinople. Ce programme O Sidera s’inscrit parfaitement dans la démarche de cet ensemble vocal, fondé en 2014 par Lila Hajosi, attaché à « créer des liens qui libèrent » entre les répertoires européens et byzantins, entre le moyen âge et la création.

L’ensemble Vox Cantoris
Vêpres de Saint Jacques
Vêpres de Saint Jacques en Nouvelle Espagne : un univers sonore inouï
Animé par cet esprit de découverte et de transmission qu’il développe depuis une vingtaine d’années autour de répertoires oubliés, L’ensemble Vox Cantoris (la voix du chantre) s’est plongé dans l’exploration de l’œuvre religieuse de la nouvelle Espagne, nous révélant quelques trésors polyphoniques des couvents et des cathédrales mexicains, allant du XVIème au XVIIIème siècles. Dans le cadre de ce cycle, Jean-Christophe Candau et ses interprètes ont choisi de nous restituer un office liturgique propre aux conceptionnistes, ces sœurs appartenant à l’ordre de l’Immaculée Conception, fondatrices des premiers couvents d’Amérique et réputées pour leurs talents de musiciennes. De solides connaissances instrumentales présidaient, en effet, à l’acceptation de certaines novices dans cet ordre. Ainsi pouvait-on compter sur de remarquables chanteuses, organistes, harpistes, violonistes, guitaristes et même bassonistes, susceptibles d’interpréter des pages subjuguantes, d’une très haute exigence artistique.
A DECOUVRIR